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Je t'ai montré le chemin d'Ars... tu me montres le chemin du Ciel!
2 décembre 2013

A Dieu de la Présidente !

Au nom de la fraternité Mère de Miséricorde, il me revient la tâche délicate de faire cet hommage.

 

A toi Sabine, à ta famille à vous tous présents, nous voulons dire combien profondément nous touche le décès de Jean-Marc…

C’était un homme extraordinaire. Il avait participé, avec Sabine, au déploiement de l'association Mère de Miséricorde en 1984. De famille d’accueil ils étaient très vite devenus responsables d’une maison  d’accueil puis d’une antenne d’écoute.  En 2007, ils   étaient devenus modérateurs généraux.

Jean-Marc avait insufflé un nouvel élan à l’œuvre, par le développement de sessions permettant aux femmes de pacifier les blessures liées à un enfant non-né, par la multiplication des interventions dans les écoles pour permettre aux jeunes de découvrir la beauté de leur corps et de l'amour, le lancement d'un numéro unique d’écoute téléphonique, pour toute la France, afin d'être toujours mieux à l'écoute des personnes en situation de détresse face à une grossesse ou un enfant qui n’a pas vu le jour...

Visionnaire, les nouvelles orientations qu’il a données à l’œuvre en l’enracinant davantage encore dans sa vocation de promotion de la Vie ont souvent précédé des appels de l’Eglise soucieuse de répondre aux besoins de son époque.

C’était un homme d’une grande force : après avoir été désarçonné à l’annonce de sa maladie le 8 décembre 2011, il montre une force d’âme, une énergie qui dénote une capacité d’attention et de compassion, d’ouverture vraie à l’autre. Alors qu’on pouvait le croire épuisé par le lourd traitement médical infligé, il rédige, prépare des enseignements, élabore de nouveaux projets.

Il nous est arrivé à plusieurs reprises d’être dans l’incertitude la plus complète sur sa participation  aux sessions, aux retraites. Au dernier moment, les traits tirés mais l’énergie intérieure démultipliée il vient, il enseigne, il écoute, il accueille, il apaise. Il nous surprend aussi à d’autres moments : alors que nous osons à peine téléphoner sachant qu’il est affaibli, c’est lui qui décroche et dit une voix joyeuse « je suis au Mac Do avec mes petits enfants » ; une onde de joie nous enveloppe pour lui, pour sa famille, pour nous.

Sa force de caractère lui fait vivre ses derniers instants encore tout donné à notre fraternité assurant une dizaine de jours avant son décès une formation à Lille avec des enseignements et exhortations,  interrogeant encore le CG sur les points à étudier « 2 choses le dynamisent écrit Sabine dans son blog : les enfants et la mission »

Le « Conseil Général » dont il était entouré, garde de lui l'image d’un homme qui a tout donné au Seigneur et aux autres – tout son temps, son incroyable énergie, ses vastes talents, sa compassion – et ce, jusqu’au bout, car il était un jusqu’au-boutiste de l’amour. C'était un homme chaleureux, humble, ouvert, plein d’humour, merveilleux orateur, au rire aussi facile que la colère qui l’envahissait face aux évènements allant à l'encontre de l'épanouissement de l'homme, de l'accueil de la vie.....

Un  symbole riche de significations pour lui était une immense voile qui, depuis 2009,  circule à travers la France ; de nombreux membres de notre fraternité et d’autres, l’ont signée s’engageant à suivre le Seigneur. Sur le tissu a été dessinée par Sabine, une impressionnante ancre, l’ancre pour se fixer à la MISERICORDE sans qui nous ne serions rien, la Miséricorde du Seigneur qu’il avait goûtée, qu’il nous faisait découvrir toujours plus, pour que nous en vivions et que nous puissions, à notre tour, la transmettre aux personnes dans la détresse que nous rencontrions.

Aujourd’hui par la vitalité qu’il a su insuffler, notre fraternité va continuer à vivre. Oui, à tous, il nous a donné un tel exemple de ténacité, d’espérance, de compassion ; il avait un tel souci de soulager les souffrances nées des égarements de notre monde – et la conviction si brûlante de la vocation ecclésiale de Mère de Miséricorde : nul doute que l’œuvre ne suive le chemin qu’il a lui-même tracé, et nul doute, non plus, qu’il ne veille lui-même, du haut du ciel, à lui éviter les ornières !

Pour tout cela, Jean Marc, pour tout ce que tu nous as apporté à travers tes enseignements et ton exemple,  et pour tout ce que tu vas faire encore, nous te disons, sobrement, parce que je sais que ta modestie se tortille en se demandant si je ne vais pas bientôt en finir…nous te disons : MERCI !!!

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  • Parler la mort ! Accompagner son mari en phase terminale de cancer, sans peur de la mort. Prendre le temps, avec lui, d'évoquer l'au delà de la mort. D'une potentielle Vie après la vie. Demander des "signes tangibles" et au cœur du chagrin les recevoir !
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